Mardi 21 janvier, nous avons assisté, avec les élèves du Lycée Louis-le-Grand, à la cérémonie émouvante et exaltante, organisée par la Mairie de Paris, au cours de laquelle ont été dévoilées les plaques à la mémoire des dix-neuf élèves du Lycée internés, déportés, exterminés dans les camps de la mort ou fusillés entre 1942 et 1944 par l’occupant nazi avec la complicité du gouvernement de Vichy, parce qu’ils étaient Juifs.
Cérémonie bouleversante.
Les enseignants, les familles des lycéens assassinés durant l’Occupation et les représentants d’associations mémorielles, dont MRJ-MOI, étaient présents à cette cérémonie. Nous avons entendu de nombreuses interventions passionnantes, dont celles d’une professeur d’Histoire-Géographie et de certains de ses élèves d’une classe, qui, depuis 2021 a fait un travail remarquable dans nombre d’Archives pour retrouver les traces de ces lycéens, les identifier et faire connaître leurs vies qui, sans ce travail exemplaire, seraient encore inconnues.
Dix-neuf lycéen dont le plus jeune avait 15 ans et le plus âgé 24, condamnés à l’extermination à Auschwitz-Birkenau. Trois d’entre eux ont survécu, dont l’un qui a réussi à s’échapper du train qui l’emmenait à la mort..
Il y a peu, le lycée avait organisé un hommage à Thomas Elek, ancien élève, l’un des 23 de l’Affiche rouge.
Monsieur le Proviseur et les nombreux intervenants ont souligné l’importance du savoir, de la tolérance, de la fraternité et la nécessité pour ceux qui travaillent dans l’éducation d’être porteurs d’une mémoire vigilante et d’espoir.