27 janvier : « Journée internationale de commémoration en mémoire des victimes de l’Holocauste » et « Journée de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l’humanité ».
La « solution finale de la question juive » est édictée par les nazis le 20 janvier 1942.
Le génocide industrialisé des Juifs – pourchassés sur tout le continent européen – s’exerce, en Pologne occupée, dans des centres de mise à mort : Chelmno (dès décembre 1941), Belzec, Sobibor, Treblinka, Madjanek et Auschwitz-Birkenau. En raison de sa taille et du nombre de ses victimes (Juifs très majoritairement mais aussi Tsiganes, Polonais opposants, prisonniers de guerre soviétiques, homosexuels…), le centre de mise à mort d’Auschwitz-Birkenau va devenir le symbole du « mal absolu ».
Mais, avant l’extermination par gazage, la machine de mort nazie a d’abord expérimenté la destruction des Juifs lors de féroces massacres de masse.
Dès l’invasion de la Pologne par Hitler, le 1er septembre 1939, le pays devient un véritable laboratoire d’extermination. Les pogroms se multiplient et les tueries s’intensifient avec les Einsatzgruppen, commandos de la mort nazis , en Ukraine, en Biélorussie, en Lituanie… Les Juifs sont précipités dans des abimes ou alignés, nus, autour de fosses que, souvent, ils ont dû eux-mêmes creuser.
Ces massacres de masse, par revolvers ou mitrailleuses, sont répertoriés sous l’appellation de « Shoah par balles » tandis que les camions à gaz itinérants, les Gaswagen, constituent les prémices des centres de mise à mort industriels.
C’est la première phase de la Shoah qui compte de très nombreuses victimes du génocide avant même la mise en œuvre des chambres à gaz.
Parallèlement à l’activité des centres de mise à mort, les massacres de masse par balles se poursuivent, aussi bien en Pologne que dans les territoires soviétiques occupés, jusqu’à la libération des camps.
L’Holocauste, c’est l’assassinat systématique, réfléchi, organisé, planifié et industrialisé des populations juives d’Europe qui a fait 6 millions de victimes, enfants et adultes, dont plus d’un million à Auschwitz-Birkenau.
Le camp-symbole de l’inhumanité d’Auschwitz-Birkenau (à la fois camp de concentration et centre de mise à mort géant) est libéré le 27 janvier 1945 par les troupes soviétiques. Quelques survivants raconteront…. et racontent encore … mais jusqu’à quand ?
MRJ-MOI a l’honneur de compter parmi ses adhérents de nombreux enfants de déportés qui pour certains d’entre eux ont eu la chance de rentrer de l’enfer de l’Holocauste.
N.B. : Dans notre musée en ligne (museemrjmoi.com), à partir des mots « Auschwitz » ou « Shoah par balles », la recherche donne accès à des textes et à de nombreux documents.